Dans quel but avoir fait la PTSI-PT de Dumont d'Urville ?
pour poursuivre mes études dans le domaine scientifique ;
pour acquérir une vraie méthode de travail car jusque là elle était un peu "chaotique" ;
à terme pour intégrer une école d’ingénieurs, mais sans forcément avoir une idée précise de laquelle ;
une envie de challenge : j’étais jusqu’au bac assez à l’aise en cours donc j’avais envie de voir de quoi j’étais capable et de me mettre à l’épreuve.

Quels sont les points forts de la formation ?
une excellente ambiance et un esprit de solidarité bien loin de l’image de la prépa compétitive que l’on a ;
une "petite" classe, seulement 33 élèves à la rentrée (31 au bout de 7 mois) ;
la résidence universitaire à 5 min de marche du lycée ;
travail très bien encadré, des professeurs disponibles à toute heure de la journée pour des questions, par mail ou autres moyens.

Quels conseils à donner à un lycéen ?
ne négliger vraiment aucune matière, les notes comme les appréciations ;
viser le meilleur possible ;
être attentif en cours, une grande partie de l’apprentissage passe d’abord par là ;
essayer de trouver une méthode de travail et une organisation efficace dès la Terminale, pour faire en sorte que la transition soit la moins difficile possible ;

En PT à Dumont d'Urville en 2013-14. Antoine CONNAN a été ingénieur performance et des systèmes embarqués à bord de l’IMOCA Maître Coq IV, vainqueur du Vendée Globe 2020. Retrouvez son interview complète Interview d'Antoine CONNAN. En 2023, il continue à travailler pour les bateaux de courses, sa passion. Après son implication sur les IMOCA et le Vendée Globe, il s'implique sur l'America’s Cup (équivalent de la F1 des bateaux de course). Il travaille pour l'équipe américaine American Magic dans le pôle performance, en charge d'analyser les données de navigation. C'est très multi disciplinaire et c'est ça qui lui plaît et le motive beaucoup également !

La suite logique après mon BAC S option TI (maintenant option SI) obtenu en 1998, fut la prépa PTSI/PT au Lycée Dumont d’Urville. Cette prépa scientifique très formatrice nous permet d’aborder beaucoup de matières utiles pour l’avenir universitaire et professionnel. En effet, l’approche système, la mécanique, l’automatique, la conception et bien sûr les maths et la physique y sont dispensées.

En 5/2, j’ai intégré l’ISMRA (maintenant ENSICAEN) et après trois bonnes et heureuses années le diplôme d’ingénieur option électronique me fut décerné en 2004.

Mes diverses recherches de travail m’ont ensuite amené à exercer mon métier en prestation de services dans le Nord, chez PSA Peugeot Citroën, qualité Usine. La mission qui me fut confiée était à la fois simple et compliquée : résoudre au plus vite tous les problèmes en ligne et hors ligne dans le métier "électricité et électronique".

Fort de cette expérience, je suis maintenant prestataire de services pour le bureau d’études de PSA à Vélizy-Villacoublay, au sein du métier électronique. Je gère au quotidien la qualité de divers boîtiers électroniques. Mon champ d’action est : détection et résolution des défauts électroniques sur l’ensemble des boîtiers et véhicules en Europe.

Ce poste requiert un très bon esprit de synthèse, un bon relationnel et aussi des connaissances pluridisciplinaires (en électronique et en mécanique) acquises en prépa et en école d’ingénieurs. Depuis peu de temps, cette polyvalence dans les différents domaines m’a permis de prendre la tête d’un groupe d’ingénieurs au sein de ma société de prestation de services chez le client.

À 28 ans, je suis certes jeune mais grâce au « couple » PTSI/PT - ENSICAEN, mon avenir professionnel a de beaux jours devant lui. Merci encore aux équipes enseignantes et bon courage à vous

D'après la plaquette "devenez Ingénieur" de l'ENSAIT

J’ai réalisé mon projet de fin d’études en Thaïlande pour le groupe Shark Helmets afin de développer de nouvelles techniques de moulage de casques de moto. En comptant mon stage de 2ème année, j’ai passé au total 10 mois dans un superbe pays où le coût de la vie me permettait de vivre sans jamais avoir à compter. Le pays est si agréable que j’ai choisi une opportunité : je suis engagé en CDI chez Cobra International, une société incontournable en Asie dans les matériaux composites.

D'après la revue "REFLETS N°64 décembre 2007"de la Région Basse Normandie

« Après mes années de Prépa au lycée Dumont d'Urville à Caen, j'ai réussi le concours d'entrée à l'École nationale supérieure des Arts et Métiers (ENSAM)», témoigne Jean-Marc David, 24 ans et ingénieur chantier de l'entreprise Quille, première filiale régionale de Bouygues Construction. Aujourd'hui, je coordonne trois corps de métiers (charpente métallique, verrière et héliport) sur le chantier du pôle femme-enfant hématologie au CHU de Caen.

D'après le bulletin «Osez la prépa !» de l'Académie de CAEN

La prépa : un bon moyen d'atteindre ses objectifs

Adrien et Pierre sont en terminale S option sciences de l'ingénieur au lycée Dumont d'Urville à Caen. Ils projettent de poursuivre leur cursus en CPGE PTSI dans cet établissement. Pierre joue de la batterie dans un groupe alors qu'Adrien pratique le football. Leur point commun : ils aiment s'amuser.

• Adrien : « Je souhaite avoir un métier créatif, avec des activités différentes, où on évolue et où on peut faire carrière. »
• Pierre : « Ce qui me motive est la mise en valeur de la logique, de créer en innovant, d'être ingénieux en même temps qu'ingénieur. »

Même s'il faut faire des efforts, le jeu en vaut la chandelle.

• Adrien : « C'est en prépa qu'on acquiert les meilleures méthodes possibles pour être autonome, travailler dur et avoir une capacité de réflexion poussée. »
• Pierre : « II ne faut pas voir la prépa comme quelque chose de terrible, il suffit de mettre une petite partie des week-ends de côté, mais c'est un investissement pour l'avenir qui permet de gagner du temps pour le reste de sa vie. »

Adrien a intégré l'école Centrale de Lille (09/2008) et Pierre s'est réorienté en 2ème année de l'ESITC (09/2008)

Si la Prépa est un tremplin formidable pour intégrer une grande école d'ingénieurs, c'est également la voie royale pour tout ceux qui se destinent aux métiers de l'enseignement supérieur et/ou de la recherche.

Après deux années de Prépa PTSI-PT au lycée Dumont d'Urville (1995-97), j'ai intégré l'ENS de Cachan (1997-2000) qui forme des enseignants du secondaire mais aussi des chercheurs destinés à l'enseignement supérieur, au CNRS ou aux pôles R&D des grandes entreprises.

Après ma réussite à l'agrégation de mécanique (2000), j'ai fait un master recherche à Grenoble (2000-01) avant de préparer une thèse (2001-04) en cotutelle entre un laboratoire grenoblois et un laboratoire de Gênes en Italie où j'ai passé plus d'un an. Je suis ainsi devenu Docteur en mécanique de l'INP-Grenoble et Dottore di Ricerca dell'Università degli Studi di Genova.

Aujourd'hui, je suis Maître de conférences à l'ENSAM d'Aix-en-Provence. Mes travaux de recherche et mes activités en tant que responsable des Relations Internationales m'amènent à beaucoup voyager, ce qui est très enrichissant sur le plan scientifique et personnel.

Je souhaite également vous faire part de deux points de vue personnels :

1. En choisissant la Prépa, et a fortiori la PT, vous ne perdrez pas votre temps. Vous allez apprendre un tas de choses très intéressantes, vous serez encadrés de près et vous êtes pratiquement certains de trouver un travail intéressant par la suite, dans des domaines de pointes.
2. Il vaut mieux être le premier dans une prépa de province que le dernier dans une grande prépa parisienne… c'est beaucoup plus motivant, l'ambiance est bien meilleure, ce qui est primordial pour votre réussite.

Ayez des rêves et donnez-vous les moyens de les réaliser. Bon courage à toutes et à tous.

Jean-Philippe Pernot

Après le bac C (S maintenant), j'ai intégré la CPGE du lycée Dumont d'Urville en 1982 et ai été admis en fin de Spé à l'École Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM). Mes trois années d'études à l’ENSAM, deux ans à Angers puis la dernière année à Paris sont un merveilleux souvenir. L’école dispense un enseignement technologique de très haut niveau dans des domaines aussi variés que la production, l'informatique ou la mécanique. De plus l’ENSAM prépare également très bien - je m'en suis aperçu plus tard - au management et à la direction des hommes.

Après mon service militaire en qualité d'officier de marine dans l'Océan Indien, j'ai construit ma carrière en changeant régulièrement d'activité professionnelle, tous les 3 ans en moyenne, en allant de l'informatique à la construction navale en passant par l'industrie aéronautique.

Le diplôme de l'ENSAM est un titre très recherché dans les activités où la production et la recherche de la performance économique sont les maîtres mots.

Ce sont ces références qui m'ont permis d’entrer à La Poste en 1996 et de diriger dès le début un Centre de Traitement du Courrier, une véritable usine d'une centaine de personnes fonctionnant 24h/24 et 6j/7.

L'avantage des grands groupes est de permettre de changer radicalement d'activité au sein de la même entreprise au grès des opportunités. Là encore la formation initiale, même si elle est « diluée » 24 ans après, reste un précieux atout.

Je suis ainsi devenu directeur départemental de la production, un poste fonctionnel, avant de retourner faire du management des hommes dans une plus grosse structure en pleine mutation.

Les qualités relationnelles et d'organisation du travail développées à l'école me permettent de m'intégrer très rapidement dans des environnements différents, de m'imprégner de la culture locale et d'amener mes équipes à un haut niveau de résultats et de performances.